En octobre 2021 j’attaque la peinture intérieur deux composants beaucoup plus résistante que le primer gris réservé aux pièces moins sujette aux sollicitations et à l’usure. Il faut protéger ce qui ne sera pas peint à l’intérieur du fuselage et construire une cabine autour pour éviter de repeindre l’atelier et tout ce qui dedans en noir ! C’est beaucoup de travail pour peu de surface traitée mais le résultat est parfait pour l’apprenti carrossier que je suis !
L’installation des systèmes ne se passe, quant à elle, pas du tout comme prévu. Je m’aperçois au fil des pages qu’il manque certaines pièces ou outils stratégiques qui freinent mon élan, je débute pas moins de 4 chapitres du manuel (les lignes de freins, les lignes de carburant, les commandes de vol et les commandes de volets) sans pouvoir en terminer un, un peu frustrant mais on s’y fait. En attendant ces pièces essentielles je décide de commencer à travailler sur le toit du fuselage en fibre de verre, un gros morceau au sens propre et figuré ! Je profite des derniers beaux jours de l’année pour travailler à l’extérieur. Il faut découper et poncer cette pièce inutilement surdimensionnée, la monter, la démonter sur la partie en aluminium du fuselage à l’aide de poulies et recommencer afin qu’elle soit parfaitement ajustée ! Le travail de ce nouveau matériau est très différent de celui de l’aluminium, c’est une nouvelle expérience, salissante mais intéressante. Le moment tant attendu arrive enfin où il faut la fixer définitivement. Les courbes permises par la fibre de verre sont superbes…
Le fuselage ressemble finalement à… Un fuselage !
Fin novembre la 4ème et dernière caisse du kit RV-10 est livrée. Le kit de finition comprend entre autre les portes, les sièges, le bâti moteur et son capot, les jambes de train, les carénages de roues et quelques kilos de visserie, largement de quoi s’occuper une année…
Après avoir déballé le tout avec toujours autant de plaisir et d’admiration pour la façon dont s’est organisé, sans vraiment avoir terminé l’installation des systèmes je me lance dans la construction des portes papillons. A elles seules il faut compter deux bons mois de travail et des kilos de poussières pour avoir le plaisir de les voir montées, fermées ou avec leurs ailes déployées… Chaque porte est composée de 2 coques, intérieur et extérieur qu’Il faut découper, ajuster puis contre-coller. Vient ensuite l’ajustement final dans leur logement : montage, démontage, ponçage… Ad infinitum. La pose des charnières puis du mécanisme de fermeture à baïonnette est bien pensé mais plutôt complexe.
En février 2022 le kit fuselage est considéré comme terminé… Ce n’est pas vraiment le cas mais ça fait du bien de le dire !